Gardez le contact avec Le petit Cinéphile Parisien Esprit d’Egypte : la Mystérieuse bloggeuse de Paname…
mai 05
Passer les caisses du cinéma « Les Montparnos », c’est un peu comme remonter le temps pour se retrouver à l’époque du « cinéma de papa ». Décalé par des affiches qui annoncent des films appartenant au futur, l’escalier vous mène vers une atmosphère désuète : Moquette à fleurs, écran bordé de noir, rideau coulissant suivant le format du film et fauteuils rouges suffisamment inconfortables pour ne pas s’endormir. Dans ce cinéma de quartier au cœur du quartier des cinémas tous les ingrédients sont là pour vous rendre nostalgique . Seul petit regret : le ticket entre mes mains ne ressemble plus à celui de mon adolescence

Affiche du film Enfermés dehors C’est donc dans cette atmosphère d’un autre temps que j’ai pu « déguster » le dernier >Albert Dupontel, « Enfermés dehors ». Ce cinéaste déjanté à la créativité débordante vient une fois de plus chatouiller nos zones sensibles : fous rires, indignations, dégoûts, attendrissements, jubilations… en 1h30 de film tout y passe à un rythme infernal. Instantané de notre société actuelle traité sur le mode du burlesque, ce conte des temps modernes nous éclate à la figure comme le reflet d’un miroir que l’on n’ose plus regarder en face. D’ailleurs en parlant de « conte des temps modernes » cela ne vous fait penser à rien ? Voici un petit indice pour vous mettre sur la voie… Sacré Albert !

Mr Vertigo



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