Paris en septembre : microclimat cannois De la Chine à l’Argentine en passant pas les USA, posez un regard éclectique et décalé
sept 20
Si vous cherchez à voir dans l’un des cinémas indépendants acceptant la carte le Pass, « World Trade Center » ; « Les Arsistos » ; « Président » ou encore « L’héritage », c’est raté ! Aucun de ces films ne vous est présenté dans ces salles et je vous invite à chercher du côté des réseaux Gaumont, Pathé et Mk2. Vous trouverez certainement votre bonheur. 

Cette semaine, pour fréquentez ce réseau de salles indépendantes, vous aurez cependant la possibilité de continuer à découvrir les belles sorties des trois dernières semaines. Après tout, tant mieux car je doute que vous ayez eu le temps de faire le tour de tous ces très beaux films. Alors que l’on reproche souvent aux films intéressants de sortir trop vite de l’affiche, cette accalmie dans l’actualité de ce réseau est de bon augure ! Ceci dit, j’ai tout de même deux nouveautés à vous signaler qui, chacune dans leur genre, ne manquerons pas d’éveiller votre curiosité.

« L’Accordeur de tremblements de terre » est le deuxième film très attendu des frères Quay après « Institut Benjamenta ». Ces deux jumeaux, qui ont l’habitude de travailler ensemble, nous plonge dans un univers fantastique sombre mêlant animation et images réelles. Auteurs de nombreux courts métrages, de clip vidéo comme Sledge Hammer de Peter Gabriel ou encore de spots publicitaires, il ne cessent de marquer les esprits par leur sens aigu de l’esthétisme. Un esthétisme dans lequel Assumpta Serna et Amira Casar, les deux actrices principales semble très bien s’y intégrer… une expérience à tenter à l’Espace Saint Michel.

« Sarajevo, mon amour » a obtenu l’Ours d’Or du festival de Berlin en février dernier. Récompense qui fut attribuée par un jury alors présidé par Charlotte Rampling. Il s’agit ainsi d’un gage de qualité me direz-vous. La critique reste tout de même partagée sur cette œuvre que certains encensent alors que d’autres descendent en flamme. A vous de juger ce premier long métrage réalisé par Jasmila Zbanic, née à Sarajevo en 1974, et qui nous plonge dans le quotidien de sa ville natale à l’heure d’aujourd’hui. Notons également la présence de Mirjana Karanovic que l’on avait déjà pu voir dans « Papa est en voyage d’affaires » d’Emir Kusturica et que l’on retrouvera prochainement dans « Promets-le moi » du même Emir Kusturica. A découvrir à l’Arlequin, au Balzac, à l’Escurial ou encore au Cinéma des Cinéastes.

A signaler enfin la sortie remarquée de « Melissa P. », adaptation du roman autobiographique de Melissa Panarello que toute la critique s’accorde à dire qu’il s’agit là d’un film raté. Mais si votre curiosité est trop forte, vous pourrez découvrir cette histoire très provocatrice à l’Elysées Lincoln ou au Miramar.

Du côté des films classiques, sachez que le Reflet Médicis continue à vous proposer son cycle du cinéma italien avec dans l’ordre, cette semaine, « Les Monstres » de Dino Risi aujourd’hui mercredi ; « Les Jeunes Maris » de Mauro Bolognini jeudi ; « Drame de la jalousie » d’Ettore Scola vendredi ; « Une Vie difficile » de Dino Risi samedi, « Mariage a l’italienne » de Vittorio De Sica ; « Nous nous sommes tant aimés » d’Ettore Scola lundi et enfin « La Grande Pagaille » de Luigi Comencini mardi. De grands classiques à (re)découvrir sans modération…

Pour le reste, je vous laisse consulter la programmation complète des cinémas indépendants acceptant la carte « Le Pass ».

Bonne semaine dans les salles obscures… Et n’hésitez pas à me laisser vos commentaires !

Mr Vertigo



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