Le diptyque de Clint Eastwood à La Filmothèque du Quartier Latin Ciné-club au Cinéma du Panthéon avec Le Dahlia Noir
mar 03

Avec votre carte « Le Pass », offrez-vous cette semaine l’un des classiques du cinéma français les plus controversés.

Dans les années 60, Alain Resnais est au cinéma ce que Marguerite Duras, Alain Robbe-Grillet ou encore Michel Butor sont au « Nouveau Roman ». En marge de la « Nouvelle Vague » incarnée par Truffaut ou Godard, cet auteur de génie à su déstructurer l’écriture cinématographique pour se l’approprier et exprimer, à travers des films parfois « exigeants », sa propre vision du monde.

L\'Année dernière à MarienbadMalgré le Lion d’Or obtenu en 1961 à la Mostra de Venise, « L’Année dernière à Marienbad » est loin de faire l’unanimité. Face aux sifflets qui suivirent spontanément les premières projections, les éloges auront parfois du mal à se faire entendre. Il faudra la distance de l’Histoire du cinéma pour reconnaître ce film comme une œuvre essentielle. Parmi les personnes qui comprirent très vite la portée de ce film, le critique Ado Kyrou déclara à la revue Positif :

Tout homme vivant sur terre doit voir ce film. Après, peut-être, tout ira mieux.

Ainsi, suivant la sensibilité de chacun, « L’Année dernière à Marienbad » vous transportera ou pas. Il n’en reste pas moins qu’il s’agit là de l’une des plus belles illustrations du cinéma d’Alain Resnais. Quelques mois après la sortie de « Cœurs », cette reprise est donc l’occasion idéale de revenir aux sources d’une oeuvre qui s’écrit encore au présent.

Pour ne rien gâcher, notez que le film est projeté en copie neuve dans la salle « Louis Jouvet » du mythique Reflet Médicis. Les conditions optimum sont donc réunis pour (re)découvrir l’une des clés de voûte du cinéma d’auteur français.

Il serait bien dommage de vous en priver…

Mr Vertigo



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