Le Moyen-Âge au cinéma avec la carte « Le Pass », c’est au Champo ! Les Cahiers du cinéma font leur ciné-club au Panthéon
mar 16

L’une des premières notes de ce blog concernait le film « Barrage ». Un premier long métrage très réussi de Raphaël Jacoulot qui traitait de la relation très troublée et troublante entre une mère et son fils. Projeté durant deux semaines seulement à l’Espace Saint Michel, ce film aurait largement mérité une meilleure exploitation en salle mais les réalités économiques de l’industrie cinématographique en ont décidé autrement.

Mon fils à moiQuasiment un an plus tard, c’est un autre « premier film », répondant au titre de « Mon fils à moi », qui vient aborder le même sujet sous un angle différent. Auréolé au « Festival du film de San Sebastian » en septembre dernier du prix du meilleur film, son exposition médiatique et sa diffusion en salle sont tout autre.

Il faut dire que l’excellente Nathalie Baye, qui a obtenu le « Coquillage d’argent » à San Sebastian pour son interprétation et le non moins excellent Olivier Gourmet viennent bousculer le générique face à l’anonymat du réalisateur Martial Fougeron.

Jean-Luc Godard aime dire qu’a 40 ans on est encore un jeune cinéaste. L’auteur de « Mon fils à moi », après être passé par l’étape de l’assistanat au côté d’Aline Issermann, puis du court métrage, vient ici le démontrer de nouveau.

Du haut de ses 41 ans, Martial Fougeron prouve en effet une fois de plus, qu’il n’y a pas d’ âge pour démarrer une œuvre. Certains pourront considérer son vrai point de départ en 1999 avec le court métrage « Je vois déjà le titre » suivi de « Fini la comédie » et « Une voix d’homme » mais, face à l’Histoire, le premier long métrage date la plupart du temps le début d’une carrière de réalisateur.

Sorti en salle la semaine dernière, je n’ai malheureusement toujours pas pris le temps de découvrir ce film et je m’apprête à le faire ce week-end. Ceux d’entre vous qui ont l’habitude de me lire savent que j’aime associer un film à la salle dans laquelle je le découvre. Pour moi, les conditions de projection contribuent en grande partie au plaisir du spectacle. Il y a certains films qu’il serait dommage de voir ailleurs que dans certaines salles. C’est le cas pour « Mon fils à moi » que j’irais voir au cinéma du Panthéon.

Au cœur du Quartier Latin, j’ai redécouvert ce lieu magique la semaine passée, lors de la projection de l’excellent « The Black Dahlia » de Brian De Palma dans le cadre du ciné-club du mardi. Entièrement rénové, les conditions de projections sont optimum et l’atmosphère qui y règne chaleureuse. Il serait donc dommage de ne pas en profiter par le biais d’une programmation de qualité. D’autant plus que le cinéma du Panthéon peut se définir comme le berceau de ce film dans le sens ou cette salle appartient en partie à « Why Not Productions », les producteurs de « Mon fils à moi ».

Ainsi, vous savez ce qui vous reste à faire. Mais ne tardez pas trop car l’opportunité de découvrir des premiers films dans une si belle salle ne dure jamais assez longtemps…

Et, si comme moi, vous allez voir ce film, n’hésitez pas à me laisser vos impressions dans les commentaires.

Mr Vertigo



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