oct 30

Le cycle « Les incontournables du Film Noir » se poursuit demain à la Filmothèque Quartier Latin.
Vous auriez tors de vous en priver…

oct 29

La force d’un film est souvent à la mesure du talent de son auteur et non de l’histoire qu’il raconte. C’est en assistant à la projection de « Paranoid Park » ce week-end que cette réflexion m’a sauté aux yeux.

Paranoid ParkLes faits relatés dans ce nouvel opus de l’œuvre de Gus Van Sant sont certes tragiques mais ne suffisent pas forcément à en faire une œuvre forte. Le traitement des images, la structure du récit, le choix de la musique et de la bande son en général ainsi que le choix des interprètes sont autant d’éléments de mise en scène qui permettent au cinéaste d’exprimer une idée, des sensations pour servir une histoire. Pour ce film, tous les choix sont à la fois bons et audacieux. Ils permettent une fois de plus de bousculer le panorama cinématographique et ouvrent de nouvelles voix à l’expression cinématographique.

Au delà de la forme, le fond du sujet nous plonge dans l’univers désenchanté de l’adolescence « made in USA ». Nous sommes alors loin du rêve américain. Il est vrai qu’en adaptant le roman de Blake Nelson, qui se déroule à Portland, Gus Van Sant n’a effectivement pas choisi de nous faire rêver. En sublimant le processus de réflexion d’un gamin qui plonge dans un repli sur soit saisissant face à ses choix, en démontant le mécanisme de ses pensées qui le pousse à agir face à l’impensable et à la culpabilité, le cinéaste nous bouscule, nous dérange et nous met mal à l’aise pour finalement nous transporter et nous éblouir dans un monde cotonneux ou tout se joue sur les non-dits.

Du haut de ses 55 ans, jamais un cinéaste n’a su porter un regard aussi juste sur la jeunesse d’aujourd’hui dans une Amérique sans idéal. La marque, sans aucun doute, d’un très grand cinéaste. Mais fallait-il encore en douter ?

Mr Vertigo

oct 26

Et si ce week-end, confortablement installé dans votre canapé, vous vous amusiez à vous faire peur ! C’est ce que nous propose Warner Bros. Home Video avec la sortie en DVD / HD-DVD / Blu-ray (vive la multiplication des formats !) du film « Les Châtiments ».

Les ChâtimentsSans l’ombre d’un point commun avec le recueil de poèmes satiriques de Victor Hugo, ce film se veut respecter à la lettre l’ensemble des codes du film d’horreur fantastique version « série B ». Ainsi, inutile de trouver des explications insensées sur ce que vous allez voir, laissez vous plutôt porter par cet enchainement de scènes toutes très spectaculaires qui vous feront bondir une bonne petite douzaine de fois. Car même si l’héroïne, incarnée par la merveilleuse Hilary Swank, se présente comme un professeur d’université incrédule face à des faits soit disant surnaturels, le récit s’engouffre inéluctablement dans la brèche de l’irréalisme le plus total… Un vrai bonheur qui, entre deux scènes « très tendues », ne manquera pas de vous arracher quelques sourires face à des personnages qui ont l’air d’y croire « à fond » !

On est certes loin des classiques du genre avec des effets qui se veulent tous plus réalistes les uns que les autres. De ce côté-là le pari est largement gagné. Les effets spéciaux de Cecil B. DeMille permettant de mettre en scène les dix plaies d’Egypte sont, cette fois, définitivement « has been ». En effet, si l’action ne se déroule pas à l’époque biblique de Ramsès II mais bien dans une petite ville non loin de Baton-Rouge, au fin fond des Etats-Unis, vous aurez toute fois l’occasion de réviser cet épisode de l’Exode. Ainsi vous n’aurez plus d’excuses au moment de Pessah, lorsqu’on vous demandera de citer dans l’ordre les dix fameux fléaux ! Pour le reste de l’histoire et le lien entre les eaux du Nil et celles du Mississipi, je vous laisse le soin de découvrir tout cela bien cramponné à votre canapé ! Ceci, dit, sachez tout de même, pour l’anecdote, que le tournage fut interrompu par l’ouragan Katrina. Coïncidence étonnante relatée dans une série de bonus qui enfonce un peu plus les initiateurs de ce projet dans le ridicule absolu.

Vous l’aurez compris, « Les Châtiments » ne réinvente pas le film de « série B » mais le sublime tout simplement. A l’époque ou certains cinéastes comme les incontournables Tarantino et Rodriguez, tournent en dérision ce genre cinématographique dans des exercices de style géniaux, d’autres s’efforcent encore, pour notre plus grand plaisir, à se prendre terriblement au sérieux. Du coup, si au générique de fin vous vous sentez un peu frustrés, dites vous que c’était finalement une bonne façon de tester votre matériel Home Cinéma tout neuf car, aux vus de la fin, je ne suis pas certain que vous aurez droit à une suite…

Mr Vertigo


oct 25

Comme vous pouvez le remarquer, je suis en pleine restructuration de mes espaces d’expression. On démonte d’un côté, on remonte de l’autre, on essaye d’embellir les lieux… Tout ça pour que vous comme moi, nous nous sentions plus à l’aise, pour qu’on est envi de revenir plus régulièrement pour échanger sur notre passion commune, cinéma.

Ainsi, sachez que « Vu du canap », mon autre blog, revient ici-même pour s’intégrer définitivement dans l’univers du « Petit Cinéphile » avec une surprise à la fin de cette note !

L’idée de vous parler de sorties DVD en association avec Warner Bros. Home Video reste pour moi une autre façon d’aborder avec vous le cinéma. Non loin des salles indépendantes parisiennes que j’aime fréquenter pour leurs programmations exigeantes, cette Major de légende nous invite à nous caler dans notre canapé pour du pur divertissement.
Le spectacle proposé n’est certes pas forcement en équation avec l’exigence artistique des films d’auteur. Qu’importe ! J’ai pris le parie d’accepter de recevoir les DVD que Warner m’adresse, de les visionner avec gourmandise pour vous en faire part avec le maximum de franchise. Certains de ces films resteront gravés dans vos mémoires comme dans celle de l’Histoire du cinéma et d’autre auront eu pour simple ambition de vous distraire un moment afin de mieux les oublier après.

Après « Blood Diamond » reçu cet été, je m’apprête à redémarrer « Vu du Canap » sur une note visuelle très spectaculaire avec un film de genre dans la plus pure tradition Hollywoodien.

Mais avant de vous en dire plus, histoire de vous remercier de votre passage sur ces pages, Warner m’a proposé de vous faire gagner un exemplaire du DVD que j’ai visionné hier soir et dont mon article est en préparation.

Le jeu est très simple : Le premier qui, dans les commentaires, me donne le titre exact du film que je m’apprête à critiquer, a gagné.

Si demain personne ne m’a encore donné la bonne réponse, je publierai une nouvelle note avec un nouvel indice.

1er indice : La sortie DVD du film à eu lieu hier, 24 octobre 2007.

A vous de jouer !
Mr Vertigo

oct 23

Bonjour à toutes et à tous.
Heureux de vous retrouver après ces quelques mois d’absence !

Voilà un nouveau départ avec un espace d’expression tout neuf.
Désolé de vous avoir abandonnés durant cette période de  dur labeur me laissant trop peu de temps pour exprimer ma passion pour le septième art.

Dorénavant, que ce soit «  vu du canap’ » ou dans les salles obscures des cinémas indépendants parisiens acceptant la carte «  le Pass », je reprends le chemin des écrans pour vous faire partager  tous les univers que je croise et qui enrichissent nos vies de milliards de petites étincelles qui font notre richesse.

A suivre…
Mr Vertigo