oct 30

En cet automne 2008, alors que le changement d’heure fait tomber la nuit bien trop tôt, Le Petit Cinéphile vous propose de vous faire suivre l’actualité des cinémas d’Art & Essai. La liste de ces salles est longue mais si vous aimez  Le Max Linder ,  Le cinéma du Panthéon ,  La Filmothèque du Quartier Latin ,  Le Racine Odéon ,  Le Reflet Médicis  ,  Le Champo ,  L’Arlequin ,  Les cinémas Publics  ou encore  Le Balzac , alors vous aimerez ce qui suit. Pour les non-parisiens, je suis certain que dans les salles de votre région ou dans votre salon, vous trouverez le moyen de visionner les œuvres programmées dans ces salles.

Cette semaine, Je vous invite à faire un tour du côté de la rue Champollion, dans le 5ème arrondissement de Paris pour (re)découvrir un film rare. « De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites » est l’un des six films réalisé par Paul Newman et peut-être le plus méconnu d’entre eux.

Plus (re)connu en tant qu’acteur que metteur en scène, ce monstre sacré du cinéma avait pourtant son propre univers, savait véhiculer sa propre vision de la vie à travers les rôles qu’il interprétait. Il aimait toujours donner un petit supplément d’âme à ses personnages pour leur insuffler toute la substance nécessaire afin de les rendre inoubliables. Cette vision de la vie, du monde qui l’entourait, il a également voulu la véhiculer tout au long de sa carrière en tant qu’auteur.

Son premier passage derrière la caméra date de 1968 avec « Rachel, Rachel ». Un film dans lequel il dirigeait sa femme Joanne Woodward et qui obtiendra quatre nominations aux Oscars dont celui du meilleur réalisateur et de la meilleure actrice en 1969.

Quatre ans plus tard, après cette première expérience, et après avoir signé « Le Clan des irréductibles », un film qu’il reniera plus tard,  l’acteur repasse derrière la caméra. Cette fois, Il retrouve dans l’œil de sa caméra Joanne Woodward. En admiration devant le travail de celle-ci, il lui offre à nouveau le rôle principal et signe donc « De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites », un film adapté de la première pièce de Paul Zindel.

Lors du tournage il alla même jusqu’a déclarer :

« J’ai acheté ce texte parce que je pensais que c’était un rôle impossible à jouer pour ma femme… Mais à chaque fois que je la mets devant une caméra, elle me prouve entièrement le contraire ».

Ainsi, cette admiration sans faille lui permet de signer un superbe portrait de femme. Un rôle par ailleurs récompensé lors du 26ème Festival de Cannes par le Prix d’interprétation féminine.

Remarquable comédienne dans l’oeil de Paul Newman, Joanne Woodward sera également à l’affiche de trois autres films de l’acteur/réalisateur : « The Shadow Box », réalisé en 1980 pour la télévision, « L’Affrontement » en 1983 et « La Ménagerie de verre » en 1987. Ainsi, « De l’influence des rayons gamma sur le comportement des marguerites » est une très belle façon de pénétrer dans l’œuvre de Paul Newman, auteur de films.

Projeté depuis quelques semaines dans la « salle Rouge » de La Filmothèque du Quartier Latin, profitez de ce moment rare de cinéma et venant rendre hommage à cette figure du 7ème art qui nous à quitté le 26 septembre dernier.

Mr Vertigo

oct 20

Mensonges d\'étatLa sortie d’un film de Ridley Scott reste toujours un évènement en soi. Lorsque celui-ci réunit deux acteurs qui sont au sommet de leur carrière, cela devient explosif, voir jubilatoire !
Ainsi, le trio Ridley Scott / Leonardo DiCaprio / Russell Crowe est une affiche qui a franchement de la gueule. Le sujet est plus qu’excitant et connaissant la filmographie du cinéaste, on ne peut qu’en espérer une maitrise parfaite.
Il faut dire que le film d’espionnage est un genre à part entière et que l’Histoire du cinéma regorge de chefs d’œuvre. Les plus grands cinéastes américains ont laissé des œuvres remarquables. Parmi eux, on retiendra Alfred Hitchcock, Fritz Lang, Carol Reed, Francis Ford Coppola, Sydney pollack, Steven Spielberg ainsi que le « petit frère », Tony Scott, qui signa « Spy Games » en 2001. Côté français, Costa-Gavras, Yves Boisset ou encore Eric Rochant se sont également livrés à l’exercice. Enfin, n’oublions pas de citer le superbe film allemand de Florian Henckel von Donnersmarck, « La vie des autres » qui marque à sa façon l’histoire de ce genre cinématographique.
Bref, que ce soit de la pure fiction comme dans la série des James Bond ou des histoires inspirées de la réalité pour « Mensonges d’Etat » (« Body Lies » en anglais), ce genre reste une valeur sure qui se renouvèle en permanence au rythme de l’évolution de la géopolitique mondiale.

Leonardo DiCaprio et Russell Crowe dans Mensonges d\'EtatQuelques jours donc après la sortie de « Quantum Of Solace », le nouveau 007, le réalisateur d’Alien et de Blade Runner prend le pari de nous plonger dans une histoire qui se raccroche à un récit bien plus réaliste. En effet, « Mensonges d’Etat » est adapté du roman du journaliste du Washington Post David Ignatius, publié en 2007 et salué pour sa description des méthodes des services d’espionnage américains. C.I.A, Guerre d’Irak, terrorisme Moyen oriental,… Tous les ingrédients sont là pour nous plonger dans l’actualité la plus chaude de façon spectaculaire.

Rendez-vous donc le 5 novembre prochain dans vos salles pour découvrir sur écran géant un nouveau chapitre de l’histoire du film d’espionnage « Made in USA ». Et pour vous faire patienter, le Petit Cinéphile, en collaboration avec Warner Bros., vous propose de gagner dès à présent un Tee-shirt à l’effigie du film « Mensonges d’Etat ».

Pour cela, rien de plus simple, il vous suffit de répondre dans les commentaires à la question suivante :
Dans quel film, Leonardo DiCaprio et Russell Crowe ont-ils déjà joué ensemble ?

Le plus rapide d’entre vous gagnera le T-shirt.
Alors, à vos claviers …

Mr Vertigo

Bande annonce du film Mensonges d’Etat de Ridley Scott
© 2008 Warner Bros. Ent. Tous Droits Réservés
DISTRIBUE PAR WARNER BROS. PICTURES FRANCE