Tout d’abord, je vous souhaite très heureuse année 2009 en cinéphilie et ailleurs !
L’année s’annonce riche en évènements cinématographiques et j’espère que mes quelques regards subjectifs sur le 7ème Art vous permettrons de découvrir des œuvres et des univers qui vous transporteront.
Pour faire suite à ma note précédente, le jeu pour gagner le tee-shirt du Che offert par Warner est terminé.
La réponse à la question « Dans quelle ville et en quelle année Che Guevara et Fidel Castro se rencontrent-ils pour la première fois ? » était : « En 1955 à Mexico ».
La première bonne réponse a été donnée par Virginie qui demeure dans la région du Nord-Pas-de-Calais. Merci à toi d’avoir souscrit à la Newsletter du Petit Cinéphile. Tu recevras ton tee-shirt très prochainement par voie postale.
J’ai pu enfin le visionner hier soir et je dirai tout d’abord que ce film est étonnant. Je ne m’attendais pas à un tel traitement cinématographique. Face à la couverture médiatique qu’un tel sujet engendre, je trouve le résultat vraiment gonflé et j’aime l’idée de pouvoir être encore bousculé par un film qui s’affiche pourtant comme étant « Grand public ». Il y a fort à parier que le premier opus de ce diptyque en déstabilisera plus d’un.
Le film s’ouvre sur la scène de la rencontre entre Gevara et Castro à Mexico et prend toute de suite un rythme inattendu dans lequel s’installe petit à petit le portrait de ce personnage hors norme qui répond au nom du « Che ». De sauts dans le temps en ellipses, le montage casse les codes de la naration classique pour nous révéler l’histoire par petites touches. Rupture de sons dans des scènes d’actions pour laisser place au discours de Gevara, utilisation de la couleur pour le présent et noir et blanc pour les périodes futures. Tout est là pour déstabiliser le spectateur et le mettre parfois mal l’aise face aux contradictions qui motive cette « Révolution » menée par une poignée d’hommes au départ. Car le sujet du film est là : Prendre conscience que cet homme, qui reste encore aujourd’hui une icône de la contestation et de la révolution, n’a cessé de lutter avec ses contradictions. Contradictions physiques, contradictions morales. Ainsi, même si on entre difficilement dans ce film, on en ressort heureux d’avoir été mis en contact avec l’intimité du mythe qu’a incarné cet homme.
A voir absolument sans idées préconçues. Laissez-vous embarquer dans la folle destinée de ce personnage.
N’hésitez pas à me faire part de vos impressions dans les commentaires.
@trèsvite pour d’autres émotions cinématographiques…
Mr Vertigo